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#79 - Les crises de l’eau - EMMA HAZIZA

L’eau douce, l’enjeu majeur du 21è siècle ?

L’eau c’est la vie. C’est la « ressource » sur laquelle notre civilisation entière repose. Et à force de la gaspiller et d’en altérer le cycle, l’eau est devenue un enjeu majeur de notre époque.

Qu’est-ce qui se passe le jour ou l’eau ne coule plus ? Le jour ou les réserves sont à sec ?

Qu’est-ce qui se passe quand au contraire il se met à tomber des trombes d’eau du ciel?

Le problème est déjà très concret dans beaucoup d’endroits en fait, et il est généralement mal compris, mal géré et mal anticipé.

L’eau a un lien direct avec l’agriculture et donc notre nourriture évidemment, mais aussi avec l’industrie, l’énergie, la géopolitique, avec à peu près tout en fait, à commencer simplement par la vie.


Emma Haziza est hydrologue, experte de l’adaptation aux risques climatiques, fondatrice et présidente de Mayane


Résumé de l'épisode


04:00 - L’eau douce : de quoi parle-t-on ?

L’eau que l’on conçoit comme une ressource facilement utilisable par l’homme, une eau non salée car on ne peut pas faire d’agriculture avec l’eau salée.

L’eau douce est quelque chose de consommable, avant tout par la nature et pour l’homme. Une eau « ressource » qu’on retrouve partout : rivière, lac, glacier, zones humides.

Ordre de proportion pour limiter les schémas type : où se trouve cette eau douce ?

Sur les 100% d’eau de la planète bleue, presque 97% sont dans les océans. 2% d’eau douce qu’on retrouve dans les glaces et 1,1% en eau souterraine.
Sur toute cette eau, il reste 0,00012% pour les rivières, l’eau des sols, cette part infime qui est directement accessible à l’homme.

C’est un gros enjeu.
Cette eau douce qui arrive sur les continents ne peut se renouveler que par la pluie.

L’énergie solaire va être ce moteur pour permettre, l’évaporation la condensation et les précipitations et quand les pluies arrivent sur le sol, les 2/3 repartent dans l’atmosphère.

Sur le 1/3 qui arrive sur le continent, 1 partie à peu près 20% qui rejoint les rivières par ruissellement et 9% seulement qui s’infiltre pour arriver dans les eaux souterraines.
Ça permet de comprendre que c’est très compliqué dans le cycle de l’eau d’avoir de l’eau dans nos nappes.


08 :00 - À quoi ça nous sert en tant qu’humain, nos sociétés et nos civilisations et pourquoi on a tendance à oublier le point central qu’est l’eau ?

L’eau est centrale : s’il n’y a pas d’eau il n’y a pas de vie.

L’eau sert à boire, à nous laver, la question de l’hygiène et de l’assainissement. Elle sert à nous nourrir : on se nourrit parce qu’il y a eu de l’eau. La nourriture et l’agriculture est le 1er utilisateur au monde de cet or bleu. 
Les industriels utilisent l’eau pour laver, nettoyer. Tout ce qu’on achète utilise nécessairement de l’eau. Et l’énergie, à l’heure de la COP 26 et du climat où on se concentre sur la question carbone et l’énergie.

Mais pour avoir de l’énergie, à part pour l’éolien, il y a besoin d’eau. Pour faire des centrales hydro-électrique pour créer de l’énergie, le nucléaire a besoin d’eau également. La question de l’eau est présente partout et on l’oublie complètement.
Quand on regarde notre manière d’utiliser de l’eau, au début du XXe on utilisait 6 milliards de m3 d’eau et au début des années 2000, 6 fois plus. En l’espace d’un siècle la population a été multipliée par 3 et on a multiplié par 6 notre consommation d’eau.
Cette question est essentielle car s’il n’y a plus d’eau, c’est toute la chaine qui s’écroule derrière.


11 :30 - L’histoire des civilisations commence toujours avec un fleuve, une rivière et la capacité d’un accès à l’eau.

L’homme s’est toujours installé au bord des fleuves ou quand il ne le faisait pas, il a construit des aqueducs pour alimenter les villes.

À l’époque on avait une récupération des eaux de pluies naturelle et aujourd’hui on voit des choses loufoques : par exemple en 77 l’Arabie Saoudite qui manquait d’eau a remorqué des Icebergs : un voyage de 8 mois, 14000 km pour récupérer cette eau. 
Avant on habitait le territoire en fonction de l’eau, aujourd’hui on habite un territoire qui n’a pas forcément d’eau et on se demande où la récupérer.

Le lien entre énergie et eau et exemple de Dubaï, territoire où il n’y a pas d’eau et où on utilise l’eau de la mer qu’il faut désaliniser à partir de l’énergie du pétrole


14 :00 - Usage de l’eau aujourd’hui, comment est-elle répartie ?

Répartition : 60% de l’eau renouvelable est partagée entre 9 géants du monde. L’Amérique du nord (Canada et EU), l’Amérique du Sud (Brésil, Colombie, Pérou), puis Russie, Chine et Inde.

Pour la Russie, si on prend le Lac Baïkal, il représente 20% de l’eau libre à la surface du monde. Les étendues d’eau sont colossales. C’est une ressource mal répartie.
L’eau virtuelle, c’est l’eau qu’on ne voit pas et qu’on utilise. C’est 90% de l’eau qu’on utilise « ailleurs ».
Énormément de pays sont incapables d’alimenter avec leur ressource en eau, leur population.

Mais le problème arrive quand des pays comme le Canada ou le Brésil vivent des sécheresse, comme l’année dernière. Ces géants de l’eau vacillent : la manière dont on traite les terres impacte le cycle de l’eau et tout se transforme et les sécheresse arrivent là où ne les attendaient pas. Quand ces géants n’ont plus assez d’eau, c’est une mise en concurrences des états sur leur production et leurs besoins.

Ordre d’idée : pour produire 1 calorie d’alimentation il y a besoin d’1 litre d’eau. Pour nous nourrir, nous avons donc besoin de 3000L d’eau/personne et / jours. Sous ce seuil, on va chercher ailleurs.


Ordre de grandeur :

On a une consommation mondiale moyenne de 300kg de céréales / pers / an sur ces 300kg, il y en a 50% qui vont pour l’alimentation humaine et 40% pour nourrir le bétail. Pour l’OCDE, c’est 70% de toutes les céréales qui nourrissent le bétail. Ces céréales ont besoin d’eau pour se transformer. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la viande est la clé de voute de la question de l’eau, et l’empreinte est colossale.

Il faut 5 à 20 fois plus d’eau pour produire une calorie animal qu’une calorie végétale.


20 :30 - Perturbation du cycle de l’eau dû au changement climatique et de l’exploitation des terrains. Qu’est-ce qui est en train de se passer, et quels sont les enjeux qu’on voit émerger autour de ces changements ?

Chaque année il y a des nouvelles sécheresses, elles ont une signature différente. Le palmarès des 3 années les plus chaudes sont 2020/2018/2019 qui ont été recensées en France. Je suis remontée voir les titres dans les médias et dès 2014 on a le titre « l’année la plus chaude », pareil en 2015 et 16.
Ce qui se passe c’est vraiment la question de la sécheresse qui se met en place et en France on se sentait protégé avec la bordure atlantique assez importante qui permet des entrées maritimes, donc un cycle de l’eau à l’intérieur des terres, mais chaque année successive, il y a vraiment des sècheresses qui se sont mises en place atteignant des niveaux de plus en plus limites.

Mais en 2018 et 2019, tu as des canicules qui sont arrivées dès le mois de juin : 42 à Paris, 46 dans le sud. Et ces canicules ont un effet « sèche-cheveux « sur toute la France et elle bascule dans un état de sécheresse extrême. 
Pour les inondations, ce qui m’a le plus marqué c’est qu’on a des nouveaux marqueurs, en 88 on a eu Nîmes et on a redécouvert qu’on avait des crues éclaires, avant elles n’étaient pas médiatisées : on ne les voyait pas.
Ce qui s’est passé sur les Alpes maritimes, sur la Vésubie et la Roya, c’est un évènement hydrologique hors-normes. C’est des cours d’eau qui avaient quelques centimètres de hauteur qui sont montés à 7m de hauteur toute la nuit et il y avait 500L d’eau par mettre carré. C’est lié au fait que la température était extrêmement chaude au niveau de la Méditerranée, une température hors norme au niveau atmosphérique et on arrive sur une ère de méga-inondation. C’est ce qu’on a vécu aussi en Allemagne.


26 :30 - Sècheresse catastrophique à Madagascar, au Kenya qui menace la vie de millions de personnes car il n’y a plus rien à manger.
Le Brésil où il y a des feux de forêt inhabituels, ou encore la Californie, le Nord-Est de la Chine. Quelles sont tes observations ?

Il faut regarder la Californie et ce qui est en train d’être fait car on voit arriver la fin d’un système. On a tellement puisé dans les nappes que les sols s’effondrent de près de 30cm/an.
En Afrique, Madagascar, 500 000 personnes sont directement concernées par le fait qu’il n’y ait plus d’eau. Derrières il y a des problèmes d’un autres ordre, c’est l’insécurité que ça génère.

Et un problème environnemental, ça vient mettre en exergue un problème social.
Retour sur la Langue de barbarie, au Sénégal où l’eau océanique rentre dans les terres.
À un problème environnemental, ça pose la question de comment l’homme a géré son territoire pour accélérer tout ça.


31 :00 - Comment certaines de ces perturbations comme les sécheresses, peuvent expliquer des phénomènes politiques et géopolitiques ? Lien entre les printemps arabes et certains phénomènes climatiques par exemple.

2 grands éléments à intégrer : la question de la sécheresse et celle de la nourriture.
Si en 2050 il y a 10 milliards d’habitants, on n’est pas capable d’avoir assez d’eau pour avoir de la nourriture telle qu’on la consomme aujourd’hui. Dans l’assiette se cache du carbone, des GES et de l’eau.
D’ailleurs le 1er GES aujourd’hui c’est l’eau, c’est ce qui nous protège, c’est notre atmosphère mais avec l’augmentation des températures on augmente l’eau évaporée. Mais on ne regarde que le CO2 car il est anthropique quand l’eau elle est naturelle.
Mais si on revient à la géopolitique, c’est vraiment la sècheresse et la nourriture qui peuvent générer des conflits armés, où le plus fort est le plus armé. Pour exemple ce qui se passe aujourd’hui entre l’Égypte et l’Éthiopie. Il y a des rapports de force qui se mettent en œuvre entre celui qui à l’eau et celui qui en a besoin.
La 2e chose c’est nos modes de vie : par exemple regardons la sécheresse à Taiwan, qui arrive au bout de 56 ans car il n’y a pas eu de typhon dans la zone et ça a menacé la production de puces électronique. Derrière, toute la production de nos objets connectés sont liés à la question de la sécheresse.
Pour donner un ordre d’idée, le numéro 1 de la fonderie à Taiwan, les puces Apple consomme / jour 156 000 tonnes d’eau. (NB: pour aller plus loin sur ce sujet : https://gauthierroussilhe.com/post/chip-water-taiwan.html)

Autre exemple la sécheresse en Chine avec 2 phénomènes : d’un côté un effondrement de 80% des ressources en eau avec des centrales électriques à vide. Donc la Chine s’est tournée vers le charbon.


39 :00 - Est-ce qu’on peut aller plus loin sur les enjeux géopolitiques : quelles sont les zones où il y a des tensions guerrières, par exemple entre l’Inde et la Chine ?

Les tensions sont partout : les tensions en Europe vont venir. Au proche Orient tu as l’Euphrate qui prend sa source en Turquie et alimente la Syrie et l’Iraq. 
Il y a 3 niveaux que génère la question de l’eau :

Les guerres entre États

Les guerres civiles

Les migrations environnementales que génère la raréfaction des ressources


41 :00 - L’Europe : quels grands phénomènes et prévisions à avoir en tête et les conséquences ?

Ce qui est arrivé en Belgique est complètement nouveau, et ce n’est pas que la sécheresse il y a des nouveaux aléas, des nouvelles menaces. En 2019 on a vu des feux de champs en Picardie. Ça pose la question de la sécurité civile pour gérer ces feux. Il va en falloir partout.

La sécheresse en Belgique où on ne s’attend pas à voir des sécheresses majeures, ou au niveau arctique où la température monte.
On voit la sécheresse bien ailleurs que sur les territoires méditerranéens. Et on n’est pas prêt pour ces aléas.


46 : 00 - L’exploitation des stock historiques, les endroits où on pompe les nappes phréatiques, les endroits où l’eau vient des glaciers qui fondent. Qu’est-ce qu’il faut comprendre de l’exploitation de ces ressources et dans quel endroit ça devient critique ?

Le sur-pompage est massif et a doublé depuis des dernières années. Les nappes s’appauvrissent partout.
Un exemple intéressant, le Bangladesh : on a tellement pompé dans les nappes que des nouveaux polluants sont arrivés et l’eau s’est chargé en arsenic et dans ce pays les contaminations sont chroniques et 1 décès / 5 attribuable à ces contaminations.
Une nappe c’est de l’eau qui va s’infiltrer, se purifier et va réussir à alimenter la ressource superficielle à côté. Quand tu prélèves dans la nappe, c’est la rivière qui ne sera plus alimenté derrière.


50 : 00 - L’exemple de la Californie, que se passe-t-il ?

C’est l’exemple d’un système qui arrive face au mur. On a pompé, plus fort, plus loin, profondément. C’est un état construit sur l’agriculture, 1e exportateur aux EU et ensuite qui exporte au monde. Pourquoi cette logique de ne pas laisser le temps à la ressource de se renouveler et d’être sur du rendement toujours plus intense et puissants. Les principaux propriétaires des terres sont à la base des pétroliers et c’est intéressant car comme on prélève du pétrole, on a la même logique pour l’eau. 
Aujourd’hui on arrive au bout d’un système car il n’y a plus d’eau dans les rivières, plus non plus en bas donc on prélève plus profondément. Et on regarde l’action de l’état sur cette année ça a été de réduire la consommation d’eau des villes, mais pas de limites pour les agriculteurs.


55 :00 - La question de l’agriculture, ce que les sols deviennent et leur capacité à stocker de l’eau.


On pense climat en regardant la tête en haut et il faut penser climat en regardant en bas. Le sol est essentiel, on n’a plus de matière organique dans nos sols, on les a mis à nu pour avoir des engins puissants. Non seulement ce sont des sols vulnérables aux sécheresses mais aussi aux inondations car toutes les matières en suspensions partent lors des pluies et se déversent en aval.

Le sol est essentiel car on est capable de faire du sol qui conserve l’eau et on l’oubli car on est dans cette question de croissance.


58 : 00 - Quelles sont les stratégies mises en place pour anticiper ces risques ?

Je n’ai rien trouvé après pas mal de recherches, je n’ai pas vu de choses majeures.
Mais il y a des solutions à mettre en place :

Penser dé-salement de l’eau de mer, mais le problème reste le coût car il faut de l’énergie.

L’agriculture avec des eaux saumâtre comme on peut le voir en Israël

La réutilisation des eaux, c’est des questions de manières de penser où un pays comme Israël était déjà face au mur et a mis des stratégies en place.


01 :03 :00 - La marchandisation de l’eau : le marché de l’eau, son cadre et ce qu’il faut savoir ?

L’eau est rentrée en bourse aux E.U.
Des nouvelles start-ups voulaient se créer pour aller chercher l’eau des comètes avec un prix de l’eau colossal. 
Depuis les dinosaures jusqu’à aujourd’hui la quantité d’eau est la même, on n’a rien perdu. Le vrai problème c’est qu’il y a plus d’eau précipitable.
L’eau on la prélève et on la met ailleurs et elle se retrouve surtout au niveau océanique et atmosphérique et elle n’est plus sur terre ou au sol. On a l’impression que cet or il faut aller le chercher mais il est partout. Il faut retrouver les états d’équilibre.

Le grand enjeu du siècle va être cette valorisation des terres et des ressources.



01 :08 :00 - En France, voir comment les enjeux de l’eau sont adressés aujourd’hui ?

La France à 4 types de climats : océanique, continental, méditerranéen, alpin. Avec une prédominance océanique et des précipitations qui sont tout le temps abondantes et régulières, avec une très bonne recharge de certaines nappes. On n’est pas habitué à avoir des problèmes de pénurie d’eau.

Ces dernières années, on a vu un phénomène de continentalité. L’évolution du climat en Europe et sur la France modifie le sens des vents, ce qui explique les grandes sécheresses dans le Grand Est, c’est nouveau et peu étudié. On devrait essayer de comprendre ça et poser la question d’une gestion en silo. On est déconnecté et on ne comprend pas le système.

L’énergie en France est le 2nd problème avec des centrales hydro-électrique à l’arrêt, des centrales nucléaires qui ont failli fermer et ça pose la question de qu’est-ce qu’on va faire demain ?


01 :12 :00 - Comment c’est traité au sein des territoires ?


La sécheresse n’est absolument pas traitée, des choses sont faites en matière d’inondation. La France est en avance sur ces questions car elle a subi très tôt, dès 88 les inondations de Nîmes et à travaillé à réduire la vulnérabilité des biens, des personnes.
La solution majeur serait la question de l’agriculture car les sols c’est un puit de carbone, ou pas, ils vont s’appauvrir et avoir un effet de battance : la pluie qui ne peut plus pénétrer dans les sols et rejoindre les nappes phréatiques. Tout est lié à ça. Et on réduit à la création de bassines. La réponse est là, travailler les sols, les villes, les bâtiments et nos modes de fonctionnements.


01 :15 :00 - Points de blocages

Un grenelle vient d’être fait par le ministère de l’agriculture et il le fait seul, pas avec le ministère de l’écologie. Ça sert à massivement payer des bassines. Il n’y a plus de sens, plus de cohérence et on ne sait plus comment dire les choses. 
Si on veut avoir un acte militant, je préfère prendre un avion mais consommer différemment. En réalité c’est nos modes de consommations qui sont terribles.


01 :18 :30 - La difficulté à porter ces sujets : quelle est ton expérience personnelle et où tu en es par rapport à ces difficultés à porter un sujet ?

Entre espoir et désespoir : c’est désespérant de voir que rien ne bouge. Tout le monde est sorti de la COP 21 en pensant avoir fait bouger les choses mais concrètement derrière, il n’y a rien. C’est un problème sociétal qui est global. C’est mon côté désespoir.

Et mon côté espoir est que j’ai l’impression que quand je fais des conférences ou parler au média, j’essaie de rendre digeste la réalité des choses. Par exemple les gens ne comprennent pas les scénarios de changement climatique à 1,5°C et j’ai cherché sur google et je me suis rendu compte qu’il n’y avait quasiment aucunes explications et notre cerveau quand il comprend 1,5°C pour lui ce n’est rien. Le référentiel n’est pas compréhensible.

Moi j’ai utilisé un exemple plus concret en parlant de 1 baignoire / m2. Il faut utiliser des notions simples. Et de manière très pragmatique je pense qu’une des solutions c’est notre assiette, si on change notre manière de manger on sauve la planète les ressources.


Livres suggérés

  • Le bug humain, Sébastien Bohler qui montre comment on est soumis à notre cerveau.

  • Daniel Zimmer, l’empreinte eau, sur la question des eaux virtuelles

  • Célestine du Bac, de Tatiana de Rosnay, roman qui nous plonge dans ce que nous ne regardons plus, la misère de la rue


Pour aller plus loin:








ITW enregistrée le 3 novembre 2021.

Un grand merci à Laure Andrivot pour la rédaction de ces notes !


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